Jamais…et encore jamais, je n’aurai pensé que la peinture pourrait me faire transcender dans un monde imprévisible rempli de surprises et de découvertes. Il était une fois, une mer que je ne croyais jamais pouvoir remplir jusqu’au bout…de couleurs.
Qui l’aurait dit !!
Dur labeur?! C’est certain! Des bleus clairs aux plus profonds, des questionnements, des sueurs de frustration, des envies de tout abandonner, des craintes de reprises sans négliger aussi les éblouissements, les lumières et les joies des petites et progressives gloires.
Dur, dur d’être un mariniste !! Ce fut d’abord un travail de recherche visuelle.
Comment retranscrire cette beauté et cette esthétique divines. Pas facile !!
Comment apprendre à lire au plus près un paysage et faire la part entre ce que voit l’oeil, ce que nous dit le cerveau et ce que doit voir notre oeil de peintre…et ça, ce n’est pas toujours gagné!
Ensuite, il fallait accepter cette vague scélérate qui me fait chavirer, naufrage après naufrage.
Conclusion?
La mer est particulièrement dure à reproduire.
La traverser et lui faire insuffler ce vent quand elle est dans notre petite main n’est pas du tout mission facile.
Elle flotte, elle vous berce une fois et elle vous renverse plusieurs fois.
Elle nous rend fou. Impossible de la contrôler même en la réinventant.
Pour moi, ce fut un voyage que je n’aurai jamais imaginé vivre avec autant de passion, d’énergie et de résilience.
À chaque toile son aventure…
A la prochaine;)